Levaillant’s Sicrin de l’Imprimerie de Langlois, apparently meaning ‘Sicrin from the print of Langlois’ (?) is a strange bird drawn by Johann Friedrich Leberecht Reinhold that I discovered while flicking through the volumes of François Le Vaillant’s ‘Histoire naturelle des oiseaux d’Afrique’ from 1799.
Here it is.:
I must confess, first I had absolutely no idea what this astonishing bird is supposed to have been, it looks like some corvid bird, or a starling, possibly one of the strange starling species from the Philippine Islands, but what about the six porcupine spines in its face?
The bird is said to have been found at the Cape of Good Hope, South Africa, what I very much doubt it has, Monsieur Le Vaillant furthermore places it amongst the Jackdaws.
But let’s now just see what else Monsieur Le Vaillant has to tell us about this bird.:
„Le Sicrin est une espèce absolument nouvelle, et dont aucun naturaliste n’a fait mention encore; je fai placé parmi les choucas, parce que ce sont les oiseaux desquels je trouve qu’il se rapproche le plus, pour les formes de son bec, de ses pieds et de son corps. Au reste, si par la suite quelque voyageur nous apprend ses moeurs, que nous ignorons totalement, on lui donnera une autre place, si on juge qu’elle lui convienne mieux. Quant à moi, je le crois un vrai choucas, et cela pour l’avoir comparé attentivement avec tous les oiseaux de ce genre; je trouve même qu’il ressemble tellement au choquart ou choucas des Alpes, que si on lui retranchoit les six crins et la huppe qui le caractérisent si bien, on en feroit absolument le même oiseau; il est aussi de la même taille, mais il m’a paru un peu plus gros de la poitrine: il est vrai que, n’ayant vu cet oiseau qu’empaillé, il pourroit se faire qu’il ne dut sa rotondité quà une plus grande extension de la peau; cependant elle ne ma pas paru excessivement bourrée, puisque la peau n’étoit pas très-tendue. Le bec est absolument semblable aussi à celui du choquart, sinon qu’il est un peu plus pointu et plus épais à sa base. La queue est de même carrément coupée par le bout c’est-à-dire, que toutes ses pennes sont aussi longues les unes que les autres. Les aîles pliées s’étendent aux deux tiers de la longueur de la queue, qui a dix pennes.“ [2]
translation:
“The Sicrin is an absolutely new species, and of which no naturalist has yet reported; I did place them among the jackdaws, because they are the birds to which I find it comes closest, for the shapes of its beak, feet and body. For the rest, if afterwards some traveler informs us of more, which we are totally unaware of, we will give it another place, if we judge that it suits it better. As for me, I believe it to be a real jackdaw [M. Le Vaillant apparently was not that good in taxonomy ….], and that for having compared it attentively with all the birds of this kind; I even think that it resembles so much the cough or jackdaw of the Alps, that if we cut off the six horsehair [… actually real horse hair stucked into the bird?] and the crest that characterize it so well, we would make absolutely the same bird; it is also of the same size, but it seemed to me a little bigger of the breast: it is true that, having seen this bird only tempered [?], it could be done that it had its rotundity only to a greater extension of the skin; however it did not seem to me excessively drunk, since the skin was not very tense. The bill is absolutely similar to that of the cough, except that it is a little more pointed and thicker at its base. The tail is likewise cut off by the end, that is to say, that all its feathers are of equal length. The folded wings extend to two-thirds of the length of the tail, which has ten feathers.”
and
„Cet oiseau est remarquable par les crins ou longues plumes sans barbes qui ornent les côtés de sa tête, (à peu près comme dans l’espèce d’oiseaux de paradis que Buffon a nommée le sifilet), et par une belle huppe flottante qui, se couchant en arrière, ombragela tête. Les pieds sont conformés comme ceux du choquart; le bec est d’un jaune de citron, et prend une teinte d’orange sur son arête supérieure et vers les narines; celles-ci sont couvertes de poils ou plumes déliées, qui se dirigent en avant comme chez tous les oiseaux du genre des corbeaux. Les pieds et les ongles sont noirs.“ [2]
translation:
„This bird is remarkable for the hair or long feathers without barbs, which decorate the sides of its head (almost as in the species of bird of paradise that Buffon named the Sifilet [Western Parotia (Parotia sefilata (J. R. Forster))], and by a beautiful floating crest which, lying backward, shades its head. The feet are shaped like those of the cough; the beak is lemon yellow, and has an orange hue on its upper ridge and towards the nostrils; these are covered with loose hairs and feathers, which go forward as in all the birds of the crow kind. The feet and nails are black.“
and
„Il est plus que probable que ces oiseaux ont la faculté de redresser ces filets, et par conséquent de les resserrer contre le corps dans l’action du vol, dont ils gêneroient les mouvemens s’ils balotoient au gré des vents: je présume du moins cette faculté, d’après la longueur du tuyau qui s’implantoit dans la peau, et qui étoit trop grand pour ne pas faire soupçonner qu’il devoit pénétrer dans un muscle extenseur, propre à le faire mouvoir au gré de l’oiseau: ce qui me le donnoit encore à penser, c’est que dans la partie de la joue où ils entroient, toute la peau étoit plus épaisse et plus dure que par-tout ailleurs, et qu’on y remarquent très-distinctement une cavité profonde oùse logeoit le tuyau du filet que j’avois arraché, comme on le voit sur la métacarpe et le croupion de tous les oiseaux, quand on leur détache une penne soit de l’aîle ou de la queue. Je ne hasarderai point de désigner l’usage dont ces barbes peuvent être à cet oiseau, ni quel but s’est proposé la nature dans cette singulière production, que je regarde, au reste, comme un simple ornement. Combien de fois nos philosophes ne se sontils pas trompés et n’ont-ils pas égaré les autres hommes, lorsqu’ils ont voulu donner raison des causes que la nature avoit sans doute destinées à rester cachées aux foibles humains, d’un côté trop au-dessous de sa puissance pour les concevoir, et d’un autre trop audacieux peut-être pour être initiés, sans danger, dans ses mystères! O nature! il y a longtems, hélas! que les aveugles mortels auroient détruit ton ouvrage, et troublé cette belle harmonie de l’univers s’ils avoient pu te suivre dans ta marche et te deviner un seul instant!“ [2]
translation:
„It is more than probable hat these birds have the faculty of straightening these filaments, and consequently of tightening them against the body in the action of the flight, of which they disturb the movements if they struggle with the winds: I presume at least this faculty, according to the length of the pipe which was implanted in the skin, and which was too large not to make us suspect it had to penetrade into an extensor muscle, capable of causing it to move at the whim of the bird: what gave me still to think is, that in the part of the cheek they entered, the whole skin was thicker and more lasting than anywhere else, and we remark very distingly a deep cavitiy where the tube of the net which I had thorn off, as one sees on the metacarpus and the rump of all the birds, when one detaches a quill either of the ellbow or the tail. I will not venture to designate the use of which these beards can to be to this bird, nor what goal has nature proposed itself in this singular production, which I regard, moreover, as a simple ornament. How many times have our philosophers become unaccustomed to themselves, and have they not treated other men when they wished to give reason to the causes which nature had doubtless intended to remain hidden from the eak human beings, on the one hand too much below its power to to conceive them, and another too audacious perhaps to be initiated, without danger, into his mysteries! O nature! Long ago alas! That the blind mortals would have destroyed your work, and disturbed this beautiful harmony of the universe if they could have followed you in your march and guess you one moment!“ [what the ***, was he drunk here?]
By the way I could not find out what ‚Sicrin‘ is supposed to mean.
For about one day I was quite sure that this bird is nothing but a made-up piece, probably a Parotia species, for example the Western Parotia (Parotia sefilata (J. R. Forster)), with the glossy breast-shield feathers and the spatulate vanes of the six ornamental feathers below the eyes having been removed – even before translating and reading all the stuff above.
Well, well, but reading the original ‚description‘ including another, much older depiction, I am quite convinced that this mysterious bird is something completely different ….
a section of the original ‘description’:
“Il est à peu près de la grosseur du précédent. Sa longueur depuis le bout du bec jusqu’à celui de la queue est d’onze pouces quatre lignes, & jusqu’à celui des ongles de huit pouces dix lignes. Son bec depuis sa pointe jusqu’aux coins de la bouche a un pouce six lignes de long; sa queue cinq pouces; son pied douze lignes; & celui du milieu des trois doigts antérieurs, joint avec l’ongle, douze lignes & demie: les latéraux sont un peu plus courts; & celui de derriere est presque aussi long que celui du milieu de ceux de devant. Il a un pied sept pouces trois lignes de vol, & ses aíles, lorsqu’elles sont pliées, s’étendent jusqu’à la moitié de la longueur de la queue. La tête, la gorge & le col sont couverts de plumes d’un noir-verd très – brillant, celles de la partie supérieure du col font très – étroites & beaucoup plus longues que les autres. Elles glissent sur le dos sélon les différens mouvemens de la tête & du col. Les plumes qui retombent sur les narines sont d’un noir de velour. Audessus de ces plumes partent de l’origine du demi-bec supérieur quelques poils noirs, longs de trois pouces & très-fléxibles: & au-dessous tout le long de la bâse du bec, jusque vers les coins de la bouche, sont d’autres poils noirs, beaucoup plus courts & roides comme des soyes. Le dos, le croupion, la poitrine, le ventre, les côtés, les jambes & les couvertures du dessus & du dessous de la queue sont d’un noir de velours changeant en verd brillant. Celles du dessus & du dessous des aîles sont d’un noir-verd éclatant & changeant en violet. Les plumes des aíles sont de la même couleur endessus du côté extérieur feulement, & noires du côté intérieur; & en-dessous elles sont noirâtres. La première des plumes de l’aíle est plus courte de deux pouces sept lignes que la quatrième & la cinquième, qui sont les plus longues de toutes. Les plumes de la queue, qui sont toutes d’égale longueur, sont d’un noir-verd en-dessus & tout-à-fait noirâtres en-dessous. Le bec, les pieds & les ongles sont noirs. On le trouve au Cap de Bonne Esperance, d’où il a été apporté à M. l’Abbé Aubry, qui le conserve dans son cabinet.“
translation:
“He is about the size of the preceding. Its length from the tip of the beak to that of the tail is eleven inches four lines, & up to that of the nails eight inches ten lines. Its beak from its point to the corners of the mouth is one inch six lines long; his tail five inches; his foot twelve lines; & that of the middle of the three anterior toes, joined with the nail, twelve lines & a half: the lateral ones are a little shorter; & the one behind is almost as long as the one in the middle of the front ones. He has one foot seven inches three flight lines, & his wings, when folded, extend to half the length of the tail. The head, the throat, & the neck are covered with feathers of very brilliant black-green, those of the upper part of the neck are very narrow & much longer than the others. They slide on their backs, according to the different motions of the head & the collar. The feathers that fall on the nostrils are of a black velvet.Above these feathers, from the origin of the upper half-beak, are a few black hairs, three inches long & very flexible; & below all the length of the bill-body, as far as the corners of the mouth, are other black hairs, much shorter & stiff like sores. The back, rump, chest, belly, sides, legs & covers of the top & bottom of the tail are velvet black, shiny green. Those on the top and bottom of the elbows are of a shiny black-green & changing into violet. The feathers of the birds are of the same color, on the outer side, & black on the inner side; & below, they are blackish. The first of the feathers of the ale is shorter by two inches seven lines than the fourth & the fifth, which are the longest of all. The feathers of the tail, which are all of equal length, are of a black-green above & quite blackish below. The beak, the feet & the nails are black. It is found at the Cape of Good Hope from where it was brought to the Abbé Aubry, who keeps it in his cabinet.” [1]
… a Hair-crested Drongo (Dicrurus hottentottus ssp. hottentottus (L.)) originally described in 1766, also as being from the Cape of Good Hope, South Africa, by the way.
This bird actually comes from Southeast Asia, where it has a quite wide distribution, doesn’t it fit well with the description? 🙂
*********************
[1] Mathurin-Jacques Brisson: Ornithologie, ou, Méthode contenant la division des oiseaux en ordres, sections, genres, especes & leurs variétés: a laquelle on a joint une description exacte de chaque espece, avec les citations des auteurs qui en ont traité, les noms quils leur ont donnés, ceux que leur ont donnés les différentes nations, & les noms vulgaires. Vol 2. Parisiis: Ad Ripam Augustinorum, Apud Cl. Joannem-Baptistam Bauche, Bibliopolam, ad Insigne S. Genovesae, & S. Joannis in Deserto 1760
[2] François Le Vaillant: Histoire naturelle des oiseaux d’Afrique. A Paris: Chez J. J. Fuchs, Libraire, Rue des Mathurins, Hótel de Cluny. Vol. 2. 1799
*********************
edited: 15.05.2019